apothecary
Osias Beert l'Ancien, né vers 1580 et décédé en décembre 1623, était un peintre flamand actif à Anvers, connu pour son rôle pionnier dans le développement des natures mortes de fleurs et des scènes de « petit-déjeuner » comme genres indépendants dans l'art nord-européen. Son œuvre, marquée par une technique de vitrification sur des panneaux de chêne, se distingue par l'utilisation de couches superposées d’huile très fluide, permettant d'atteindre une transparence et une grande variété de couleurs. Bien que le symbolisme ne soit jamais explicitement présent, certains éléments comme les feuilles mangées par les vers ou les papillons peuvent évoquer la vanité des biens terrestres.
Beert est considéré comme un précurseur dans le développement de la nature morte et, bien que longtemps méconnu, a été redécouvert en 1938, suscitant un nouvel intérêt parmi les collectionneurs pour ce genre. Ses œuvres les plus remarquables incluent des natures mortes richement détaillées, comme celles visibles au Staatsgalerie à Stuttgart, au Musée national de Yerevan, aux Musées royaux des beaux-arts de Belgique à Bruxelles, et au Musée du Prado en Espagne.
Beert a également influencé de nombreux artistes, tant anversois qu'étrangers, dont son neveu Frans Ykens, Jacob van Es, et Jacob van Hulsdonck, marquant ainsi de son empreinte le développement ultérieur de la nature morte dans l'art flamand et au-delà. Sa technique et son style, caractérisés par un point de vue élevé et une arrangement compact des objets dans ses compositions tardives, ont contribué à une meilleure cohérence spatiale et à une quasi-géométrie dans la disposition des éléments.
Pour ceux qui s'intéressent à l'œuvre d'Osias Beert l'Ancien et souhaitent recevoir des mises à jour sur les nouvelles découvertes, ventes de produits et événements d'enchères liés à cet artiste, l'inscription à des newsletters spécialisées offre une opportunité unique d'explorer plus avant l'univers fascinant de ce maître de la nature morte.
Ismaël Boulliau (Boulliaud), également connu sous le nom d'Ismaël Boulliau (latin : Ismael Bullialdus), était un astronome et mathématicien français qui suivait les enseignements de Copernic.
Boulliau a travaillé comme bibliothécaire pendant de nombreuses années et a eu l'occasion d'étudier les travaux scientifiques de Copernic, Galilée et Kepler, ce qui lui a permis de devenir un fervent partisan du système héliocentrique du monde. Boulliau était également très proche de Huygens, Gassendi, Pascal et d'autres scientifiques éminents de l'époque, et il a traduit de nombreux ouvrages du grec au latin.
Le principal ouvrage astronomique de Boulliau, publié en 1645, est Astronomia philolaica (Astronomie de Philolaus, du nom du philosophe pythagoricien grec Philolaus, qui a défendu l'idée du mouvement de la Terre). Il y soutient la première loi de Kepler, selon laquelle les planètes se déplacent sur des ellipses, et en apporte de nouvelles preuves. Isaac Newton, dans le livre III des Débuts mathématiques de la philosophie naturelle, s'appuie sur les mesures des magnitudes des orbites planétaires déterminées à partir des observations de Kepler et de Boulliau.
Boulliau s'intéresse également à l'histoire, à la théologie, aux études classiques et à la philologie. Il est actif au sein de la République des Lettres, une communauté intellectuelle dont les membres échangent des idées.