frank brunner
Edvard Frank était un peintre allemand de la "génération disparue".
Il a commencé sa formation en 1926 à l'école d'artisanat et d'arts appliqués de Trèves avec August Trümper, puis a étudié aux Werkschulen de Cologne avec Richard Seewald, avant de rejoindre l'Académie de Berlin dans la classe de Karl Hofer. Après avoir été appelé au service militaire, il s'est probablement blessé lui-même. A la fin de la guerre, il se soustrait à une nouvelle mobilisation en désertant. De la fin de la guerre jusqu'au milieu des années 50, il vit dans le chef-lieu d'arrondissement de Birkenfeld dans le Hunsrück. C'est là qu'il a réalisé un grand nombre de dessins et d'aquarelles qu'il n'aimait pas quitter. Après la guerre, il devint cofondateur de la Secession palatine, membre de la Nouvelle Secession de Darmstadt en 1946 ainsi que de la Communauté de travail des artistes plasticiens du Rhin moyen, fondée en 1948. Il eut de plus en plus de succès en exposant à la Städtische Kunstsammlung de Baden-Baden ainsi qu'à Hambourg, Lübeck, Berlin, Karlsruhe, Mannheim, Mayence et Kaiserslautern. Le peintre de Brücke, Erich Heckel, appréciait son travail. Son héritage, qui comprend, outre des documents personnels et de la correspondance, des carnets d'esquisses et des enregistrements d'œuvres, est conservé aux archives du Land de Sarrebruck.
Les sujets préférés de Frank étaient souvent érotiques et s'inspiraient de motifs néoclassiques.
Edvard Frank était membre de l'Union des artistes allemands.
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Johann Zoffany est un peintre, graveur et portraitiste allemand qui exerça en Angleterre, où il décède, à Chiswick, près de Londres.
Jan Dörre est un peintre allemand connu pour ses natures mortes dans le style moderne des vanités.
Il a étudié la peinture à l'Académie des arts visuels de Leipzig et vit et travaille à Leipzig.
Jan Dörre peint des natures mortes qui sont directement associées aux peintures des anciens maîtres du 17e siècle. Dans ses œuvres, l'artiste répète, avec différentes variations, l'ensemble des motifs familiers que l'on trouve dans les natures mortes baroques de la vanité : pain, couverts, fruits, insectes, oiseaux, serpents, lézards, livres, lettres, crâne, etc. Mais à côté, dans un cadre moderne, il place des objets de notre temps, comme des pilules et leur emballage vide. L'ensemble traduit l'idée générale du genre : un rappel du caractère éphémère de la vie, de la futilité du plaisir et de l'inéluctabilité de la mort.
