rahmen (49 x 41cm)
Marcel Dzama est un artiste contemporain de Winnipeg, Manitoba, Canada qui vit et travaille actuellement à New York. Son travail a été exposé internationalement, en particulier ses dessins à l'encre et à l'aquarelle. Dzama travaille beaucoup dans la sculpture, la peinture, le collage et le cinéma. L'artiste est également connu pour ses dioramas complexes et ses polyptyques à grande échelle qui puisent dans ses talents à travers une gamme de médias. Dzama travaille dans plusieurs disciplines pour donner vie à sa distribution de figures humaines, d'animaux et d'hybrides imaginaires, et a développé une réputation internationale et suit pour son art qui dépeint des mondes fantaisistes et anachroniques.
Georges Noël était un artiste français, représentant de l'informel français.
Au milieu des années 1950, il s'est installé aux États-Unis et a commencé à créer des œuvres en empâtement, ou palimpsestes, comme il les appelait.
Les palimpsestes sont de vieilles pages de manuscrits qui ont été partiellement grattées et réutilisées. Georges Noël utilise le concept de palimpseste et crée ses toiles en utilisant du sable, de la silice broyée et des pigments bruts, ce qui donne à chaque œuvre un aspect tridimensionnel et énergique.
Georges Noël a été professeur à la Minneapolis School of Art avant de retourner à Paris.
Bernd et Hilla Becher sont un couple de photographes allemands connus pour leurs photographies frontales d'installations industrielles.
Pour donner à leurs photos ce caractère de documentaire « objectif », elles sont toutes prises selon le même protocole immuable : une lumière neutre (ciel couvert) et chaque photo d'une même série est composée de manière identique (angle de vue et cadrage). Il faut ajouter à cela l'utilisation du noir et blanc, d'un téléobjectif pour éviter les déformations et d'une chambre Linhof 8x10, ainsi qu'une présentation spécifique des œuvres, conservées au cours des années.
Une caractéristique esthétique prédomine : les constructions photographiées apparaissent comme des formes géométriques ou tortueuses qui se répètent au long des séries. Ce phénomène de sérialité est caractéristique de la syntaxe photo-conceptuelle qu'ils mettent en pratique dans leur œuvre. Les photographies parfaitement neutres isolent ainsi l'infrastructure. On peut alors comparer les variations formelles entre les bâtiments photographiés, désignés comme des « sculptures anonymes », selon le titre de leur premier ouvrage publié en 1970.
Le travail des Becher joue un rôle dans le renforcement de l'intérêt public pour le patrimoine industriel.