Illustrateurs École française


Henri Charles Antoine Baron est un peintre, graveur et illustrateur français.
Henri a étudié la peinture avec Jean Gigoux (1806-1894) et a voyagé avec lui en Italie. Baron en revint avec un grand nombre de croquis, qui devinrent une source d'inspiration constante pour nombre de ses œuvres ultérieures. Il expose pour la première fois avec succès au Salon de Paris en 1840. Baron a ensuite reçu plusieurs médailles d'or de ce salon pour son travail.
Henri Baron est l'auteur de scènes historiques de la vie sociale, de compositions orientales et allégoriques. Il a peint de charmantes scènes de genre italiennes et dépeint la vie sociale parisienne. L'artiste est également reconnu comme un aquarelliste de talent, exposant régulièrement ses aquarelles à la Société des aquarellistes français à partir de 1879. Le baron illustre également des œuvres de Balzac, Boccace, J. J. Rousseau, les contes de Perrault et bien d'autres.
En outre, en collaboration avec son ami F.-L. France et Célestin Nantey (1813-73), il réalise une édition en trois volumes des Peintres anciens et modernes (1848-62), une collection de lithographies d'après des œuvres d'artistes modernes.


Robert Boyvin est un enlumineur français qui a travaillé à Rouen entre 1480 et 1536.
Robert est issu de la famille de libraires Boyvin, connue depuis le début du XVe siècle. Il faisait partie d'un groupe d'enlumineurs avec Jean Pichord, Jean Serpen, Etienne du Monstier et Nicolas Hisse.
Boyvin a produit plus de 80 manuscrits conservés, dont la plupart sont des livres d'heures, et son style a eu une grande influence sur les ateliers rouennais. À partir de 1530, Boyvin a également fabriqué des bijoux pour le cardinal Georges d'Amboise.


Nicolas Robert est un miniaturiste et graveur naturaliste français. Il est connu pour le Recueil des vélins, conservé au Muséum national d'histoire naturelle.
En 1664 il est nommé peintre en miniature du roi Louis XIV pour la miniature. Il jouit de son vivant d'une grande notoriété, nombre de ses contemporains le considérant comme le plus grand peintre naturaliste de son temps.
Il travaille à partir de 1667 avec l'Académie des Sciences au Mémoires pour servir à l'histoire des plantes, dans le cadre des grands travaux scientifiques voulus par Colbert pour servir la gloire royale. Le but de cette entreprise dirigée par le botaniste Denis Dodart était de produire une grande et novatrice histoire des plantes, accompagnée d'illustration confiées à Nicolas Robert et Louis de Châtillon pour les dessins et Abraham Bosse pour la gravure.