Juristes 1er siècle avant J.-C.
Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero), homme d'État romain et brillant orateur.
Il est à la fois avocat, philosophe, rhéteur et écrivain latin.
Citoyen romain, né dans une famille équestre ayant de fortes assises locales à Arpinum, Cicéron n'appartient pas à la noblesse, ce qui en principe ne le destine pas à un rôle politique majeur. Après une solide formation à la rhétorique et au droit, il réussit, grâce à ses talents d'avocat, à se constituer suffisamment d'appuis pour parvenir, en 63 av. J.-C., à la magistrature suprême, le consulat. C'est un homme nouveau (homo novus). La même année, et dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina, notamment grâce à l'énergie de ses discours.
Marcus Terentius Varrō, parfois appelé Varro de Reatinus (Varro Reatinus), était un érudit-encyclopédiste et écrivain romain de l'Antiquité.
Varro était un écrivain très prolifique : on connaît les titres de ses 74 ouvrages, soit 620 livres au total. Varron s'occupait de logique, de langue, de poésie, d'histoire, de droit et de géographie, d'histoire, d'art, d'histoire de la littérature et de théorie de la musique. D'après les témoignages de ses contemporains, les œuvres perdues les plus importantes de Varro sont Antiquitates rerum humanarum et divinarum (Antiquités divines et humaines) en 41 livres et Imagines (Portraits) en 15 livres, qui contiennent des biographies de Grecs d'origine et de Romains célèbres, ainsi que 700 portraits illustrant le texte. Un traité sur l'agriculture (De re rustica) en trois livres a été conservé dans son intégralité.