Sculpteurs Réalisme fantastique
Ernst Fuchs est un artiste autrichien : peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, architecte, scénographe, compositeur, poète, chanteur et l'un des fondateurs de l'École de Vienne du réalisme fantastique. En 1972, il achète, à Hütteldorf, la villa d'Otto Wagner, architecte de l'Art nouveau, qu'il restaure et transforme. Le Musée Ernst Fuchs y est inauguré en 1988.
Rudolf Hausner était un peintre, un graphiste autrichien et un représentant important de l'école viennoise du réalisme fantastique.
L'une des particularités de sa technique picturale est l'utilisation de couleurs à l'huile de résine translucides ("glacis") appliquées en plus de 10 couches superposées sur des sous-couches de couleurs acryliques, qui confèrent à la couleur une profondeur lumineuse particulière. Il a également mis au point des méthodes pour créer des transitions impeccables sans utiliser d'aérographe dans la peinture à l'huile pure.
Il a publié des articles et des livres sur son œuvre et sur l'histoire de l'art.
Wolfgang Herzig était un peintre et sculpteur autrichien connu pour sa représentation critique des réalités sociales. Dans ses peintures figuratives, il attire l'attention sur les faiblesses de l'homme dans la vie quotidienne.
Il y a un sens de la critique sociale dans les œuvres de Herzig, mais il ne transforme jamais ses personnages en caricatures. Au fil du temps, l'artiste est parvenu à une forme particulière de plasticité bidimensionnelle.
Raymond-Émile Waydelich est un artiste français.
Raymond Waydelich a représenté la France à la biennale de Venise en 1978. Son travail porte principalement sur le temps et la mémoire, en particulier la «mémoire du futur» et les traces de notre civilisation que découvriront et interpréteront les archéologues du futur. Ce travail se focalise sur l'objet, sa transformation anticipée sous l'action du temps ou encore sa préservation pour traverser les âges (des pneus recréés en céramique, une cabane de jardin coulée en bronze, des objets scellés dans un caveau près de la cathédrale de Strasbourg, à n'ouvrir qu'en 3790, le «Caveau du futur».