Livres rares et Manuscrits
Eleazar Albin était un naturaliste britannique, auteur de livres illustrés sur les oiseaux et les insectes.
Albin a écrit et illustré un certain nombre de livres, dont A Natural History of English Insects (1720), A Natural History of Birds (1731-38) et A Natural History of Spiders and Other Curious Insects (1736). Son travail était basé sur une observation minutieuse et un talent artistique. Eleazar Albin est considéré comme l'un des "grands illustrateurs d'ouvrages entomologiques du XVIIIe siècle".
Certaines des illustrations de ces livres sont l'œuvre de la fille d'Albin, Elisabeth. Eleazar Albin lui-même a fièrement écrit à propos de ses dessins qu'ils étaient tous peints d'après nature, avec toute la précision d'une esquisse, contrairement aux croquis d'autres scientifiques, qui les réalisaient soit de mémoire, soit à partir d'histoires.
René Descartes était un philosophe, mathématicien et naturaliste français, considéré comme le fondateur de la philosophie moderne.
Descartes était un scientifique très polyvalent : outre de nombreuses réflexions philosophiques, il a écrit des ouvrages sur l'optique, la météorologie et la géométrie. Ses contemporains ont remarqué ses vastes connaissances dans de nombreuses sciences. C'est à Descartes que l'on doit la célèbre maxime "Je pense, donc j'existe" (mieux connue sous la forme latine "Cogito, ergo sum", bien qu'elle ait été écrite à l'origine en français) : "Je pense, donc je suis").
Il a développé un dualisme métaphysique qui établit une distinction radicale entre la raison, dont l'essence est la pensée, et la matière, dont l'essence est l'extension en trois dimensions. La métaphysique de Descartes est rationaliste et repose sur la postulation d'idées innées concernant l'esprit, la matière et Dieu, tandis que sa physique et sa physiologie, fondées sur l'expérience sensorielle, sont mécanistes et empiriques.
Contrairement à ses prédécesseurs scientifiques, qui éprouvaient une sainte crainte devant l'incompréhensibilité de l'essence divine de l'univers, Descartes admirait la capacité de l'esprit humain à comprendre le cosmos et à générer le bonheur lui-même, et rejetait l'idée que les êtres humains étaient intrinsèquement malheureux et pécheurs. Il pensait qu'il était inapproprié de prier Dieu de changer l'état des choses et du monde ; il était beaucoup plus productif de se changer soi-même.