tier<br />


Peter Brüning est un artiste peintre et sculpteur moderniste allemand. Ses œuvres des années 1950 sont rattachées à l'art informel.


Georg Herold est un sculpteur allemand.
Dans ses œuvres souvent critiques et ironiques, il utilise des matériaux simples comme des lattes, des briques et d'autres objets de la vie quotidienne. Avec ses œuvres, il a interrogé les formes d'expression traditionnelles de la peinture murale ainsi que la sculpture de multiples façons (minimalisme). Par ses titres, il aime questionner la perception du spectateur et le matériel associé. Depuis plusieurs années, il travaille intensément sur le travail d'Albrecht Dürer, qui a une grande influence sur son travail.
Georg Herold est professeur de sculpture à la Kunstakademie de Düsseldorf.
Herold vit et travaille à Cologne.


Peter Lindbergh, pseudonyme de Peter Brodbeck, est un photographe de mode, portraitiste et réalisateur allemand.


Ernst Ludwig Kirchner était un artiste allemand, pionnier de l'expressionnisme, connu pour sa contribution significative à la modernité artistique au début du XXe siècle. Né à Aschaffenburg, en Bavière, le 6 mai 1880, Kirchner a joué un rôle central dans la fondation du groupe Die Brücke ("Le Pont") en 1905, aux côtés de Fritz Bleyl, Erich Heckel, et Karl Schmidt-Rottluff. Ce groupe visait à rompre avec les styles académiques traditionnels pour établir un nouveau mode d'expression artistique qui ferait le pont entre le passé et le présent. Leurs efforts ont eu un impact profond sur l'évolution de l'art moderne et ont donné naissance au style de l'expressionnisme.
Kirchner et ses collègues se sont engagés dans une quête d'authenticité artistique, utilisant des couleurs vives et des lignes audacieuses pour exprimer des émotions extrêmes et des critiques de la société contemporaine. Leur travail reflétait souvent une fascination pour la vie urbaine et les scènes de rue, ainsi qu'un intérêt pour la représentation du corps humain dans des poses naturelles, libéré des conventions sociales restrictives.
Parmi les œuvres notables de Kirchner, on retrouve "Autoportrait en soldat" (1915), une exploration poignante du désarroi psychologique vécu par l'artiste durant son service militaire, ainsi que "Vue de Davos" (1924), qui témoigne de son refuge dans les Alpes suisses après avoir été traumatisé par son expérience de la guerre. Ces peintures illustrent la capacité de Kirchner à canaliser ses luttes personnelles et ses observations sociales dans des œuvres d'art d'une puissance expressive remarquable.
Tout au long de sa carrière, Kirchner a été confronté à des défis personnels, notamment une santé mentale fragile exacerbée par les horreurs de la Première Guerre mondiale. Malgré ces obstacles, il a continué à produire une œuvre considérable, marquée par une intensité émotionnelle et une innovation stylistique. Son influence sur l'art expressionniste et sur les générations futures d'artistes reste indéniable.
La reconnaissance de Kirchner s'est étendue bien au-delà des frontières allemandes, avec des expositions et des collections de ses œuvres dans des musées du monde entier. Malheureusement, son art et sa réputation ont été gravement endommagés par le régime nazi, qui a qualifié ses œuvres de "dégénérées". Kirchner a tragiquement mis fin à ses jours en 1938, près de Davos, en Suisse, profondément affecté par le rejet et la persécution.
Pour les collectionneurs et experts en art et antiquités, l'œuvre de Kirchner offre un témoignage poignant de la quête d'expression authentique face aux tumultes de son époque. Son héritage continue d'inspirer et de fasciner, témoignant de la résilience de l'esprit créatif.
Si vous êtes passionné par l'art d'Ernst Ludwig Kirchner et souhaitez rester informé des ventes de produits et des événements d'enchères liés à cet artiste exceptionnel, nous vous invitons à vous inscrire pour recevoir des mises à jour. Cette souscription vous permettra d'être au cœur de l'actualité artistique et de ne manquer aucune opportunité de enrichir votre collection avec des œuvres de ce maître de l'expressionnisme.


Gerhard Richter est un artiste peintre allemand dont l'œuvre est reconnue, depuis les années 1980, «comme une expérience artistique inédite et remarquable». Peintre polymorphe, il aborde tantôt des sujets figuratifs, tantôt produit des œuvres abstraites.


Hanne Darboven était une artiste conceptuelle allemande connue pour ses installations à grande échelle, ses dessins et ses écrits qui explorent les intersections des mathématiques, du langage et du temps.
Darboven a étudié à la Hochschule für Bildende Künste de Hambourg. Dans les années 1960, elle s'est associée au mouvement de l'art conceptuel, créant des œuvres qui impliquent souvent des systèmes de notation numérique et textuelle.
Dans les années 1970, Darboven commence à produire ses installations emblématiques, qui combinent l'écriture, le dessin et des objets trouvés pour créer des environnements immersifs qui explorent des systèmes complexes de signification et de structure. L'une de ses œuvres les plus célèbres est "Kulturgeschichte 1880-1983", une installation monumentale composée de 1 590 feuilles de papier encadrées, chacune contenant une série de chiffres, de lettres et de symboles qui retracent le cours de l'histoire moderne.
Tout au long de sa carrière, Darboven a continué à explorer la relation entre le langage, les nombres et le temps, en s'inspirant souvent de sa propre vie et de ses expériences. Elle a largement exposé son travail en Europe et aux États-Unis et a fait l'objet de nombreuses rétrospectives et expositions individuelles.
Son héritage d'artiste conceptuelle pionnière continue d'être reconnu et célébré par le monde de l'art d'aujourd'hui.


Ewald Mataré est un peintre et sculpteur allemand.
En 1932, il obtient une chaire à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf. Après 1933, la vie culturelle et artistique en Allemagne est étouffée par l'idéologie nazie. Mataré est dénoncé comme étant «dégénéré» et perd son poste. Une de ses sculptures, Die Katze (Le Chat), est d'ailleurs placé dans le salon de l'Art dégénéré de Munich, en 1937. Mataré se tourne alors vers l'art sacré.
