Alexander Calder (1898-1976)

Продан
€ 2 202 000
Дата аукционаClassic
04.04.2023 16:00UTC +02:00
Auctioneer
CHRISTIE'S
Место проведения
Франция, Paris
Архив
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Archive
ID 929410
Лот 10 | Alexander Calder (1898-1976)
Alexander Calder (1898-1976)

Yellow stogie

signé du monogramme de l'artiste 'CA' (sur l'élément noir)

stabile — feuilles de métal, fil de fer et peinture

119.4 x 86.4 x 39.4 cm.

Exécuté vers 1947



signed with the artist's monogram 'CA' (on the black element)

standing mobile - sheet metal, iron wire and paint

47 x 34 x 15 1/2 in.

Executed circa 1947





Provenance

Perls Galleries, New York

Collection particulière, New York

Collection particulière, Étas-Unis (par descendance); vente, Christie's, New York, 15 novembre 1995, lot 166

Collection particulière, Auckland (acquis au cours de cette vente)

Vente, Sotheby's, Londres, 29 juin 2000, lot 43

Crane Kalman Gallery, Londres

Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel en 2002



Literature

M. Gibson, Calder, New York, 1988 (illustré, p. 50).



Exhibited

Gstaad, Galerie du Golf-Hôtel Les Hauts de Gstaad Saanenmöser, Tel est Calder, février-mars 1997.



Special notice


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Post lot text

C’est tout d’abord chez Piet Mondrian vers 1930 qu’Alexander Calder suggère de faire danser triangles, rectangles et lignes habillant les murs de l’atelier, peintes et découpés dans du carton. Il tente d’animer les formes, de faire de cette peinture dans l’espace une peinture en mouvement. Pourtant mal reçue par le chef de fil du Néoplasticisme, tant habité par la linéarité qu’elle en devient sa signature, l’idée de Calder donne le La à longue série de formes colorées, suspendues et virevoltantes qu’il n’aura de cesse de redécouvrir.
Il envisage ainsi pour la première fois le mouvement hors de tout contexte réel avec des objets plastiques, des courbes et des géométries de couleurs pures disposées dans des surfaces blanches, planes, puis vides. Il s’engage dans une nouvelle sphère artistique, une sphère qui finit par le définir pleinement, une sphère qui devient son monde, sans pour autant s’éloigner de son âme d’ingénieur mathématicien que l’on devine toujours dans son travail et qu’il cultive à la Stevens Institute of Technology dans le New Jersey, de laquelle il obtient son diplôme en 1919. Et tandis que son nom prend déjà le galop auprès de la scène Avant-Gardiste parisienne avec son Cirque (1926), ses bijoux, dessins et peintures, le génie de Calder rayonne.
Il se rapproche de la notion du mouvement en soi, valable pour lui-même et en lui-même. Il ne suggère rien mais attrape de vrais mouvements. Sarthe disait de ses stabiles et mobiles qu’ils sont de « petites fêtes locales, des objets définis par leurs mouvements (…) qui n’existent pas en dehors d’eux-mêmes, des fleurs qui se fanent dès qu’ils s’arrêtent, des jeux purs de mouvement comme il y a des purs jeux de lumières ».
La liberté qu’emprunte Calder devient d’autant plus évidente lorsqu’il l’adapte à son matériel de prédilection - le fil de fer – qu’il plie en courbes aériennes et contrôlées, soumet à la figure et l’équilibre parfait du cercle ou assemble entre deux angles droits. Il en réinvente les contours et le fait valser dans l’espace, à l’instar de Yellow Stogie en 1947.
Un an plus tôt, Calder expose à la Galerie Louis Carré à Paris pour laquelle Jean-Paul Sartre écrit un essai décisif : « […] S’il est vrai que la sculpture doit graver le mouvement dans l’immobile, ce serait une erreur d’apparenter l’art de Calder à celui du sculpteur. Il ne suggère pas le mouvement, il le capte ; il ne songe pas à l’ensevelir pour toujours dans le bronze ou dans l’or, ces matériaux glorieux et stupides, voués pas nature à l’immobilité. Avec des matières inconsistantes et viles, avec des petits os ou du fer-blanc ou du zinc, il monte d’étranges agencements de tiges et de palmes, de palet, de plumes, de pétales. Ce sont des résonnateurs, des pièces, ils pendent au bout d’une ficelle comme une araignée au bout de son fil ou bien ils se tassent sur un socle, ternes, rabattus sur eux-mêmes, faussement endormis ; passe un frisson errant, il s’y empêtre, les anime, il le canalisent et lui donnent une forme fugitive ».
La même année, Calder expose aux côtés de Fernand Léger à la Kunsthalle de Berne et au Stedelijk Museum d’Amsterdam, qui achètent certaines de ses œuvres. Fernand Léger estimait lui-aussi déjà l’artiste en 1931 lorsqu’il écrit pour l’exposition Volumes, vecteurs, densités à la Galerie Percier : « Devant ces nouvelles œuvres transparentes, objectives, exactes, je pense à Satie, Mondrian, Marcel Duchamp, Brancusi, Arp, ces maîtres incontestés du beau inexpressif et silencieux. Calder est de cette lignée-là ».
Dans son essence pure et son armature linéaire du mouvement qui n’appartiennent qu’à lui, Alexander Calder gouverne vers d’invariables directions. Son œuvre revête une apparence presque immatérielle et fait appel à la couleur avec la plus grande parcimonie. Les lignes de ses sculptures dessinent alors l’espace plutôt qu’elles ne l’occupent. Elles lui vaudront le grand prix de sculpture à la Biennale de Venise en 1952, lors de laquelle il représente les États-Unis.
Dans un rythme flottant, baigné de lyrisme et d’exactitude, qu’il décline en Laocoön (1947), Little Blue Under Red (1947) ou encore Constellation for Mantel (1949), Calder créé des alors Mondrian qui dansent.
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03.04.2023
04.04.2023
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