KNIP, Pauline, née Rifer de Courcelles (1781-1851)

Лот 161
22.11.2023 14:00UTC +01:00
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€ 12 600
AuctioneerCHRISTIE'S
Место проведенияФранция, Paris
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ID 1079662
Лот 161 | KNIP, Pauline, née Rifer de Courcelles (1781-1851)
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KNIP, Pauline, née Rifer de Courcelles (1781-1851)

Colombar unicolore sur une branche. Aquarelle et gouache originale sur vélin pour l'ouvrage Les Pigeons. [Paris ?], janvier 1807.

Signé et daté "Pauline De Courcelles janv. 1807" (le long de la branche).

Aquarelle et gouache sur vélin

520 x 375 mm (20.47 x 14.76 in.)

En bas à droite, mention à la mine de plomb : "Unicolor C.". Au verso, traces de montage ancien.



Gravé par César Macret pour illustrer l'ouvrage de C.J. Themminck, Les Pigeons. Paris : chez Mme Knip et Garnery, 1811, pl. IV.



R. Laruelle, ‘Un peintre d'oiseaux : Mme Pauline de Courcelles (Mme Knip)’, Revue catholique des revues, IV, 5 mai 1897, p. 219.

R. Ronsil, ‘Mme Knip, née Pauline de Courcelles et son œuvre ornithologique’, Journal of the Society for the Bibliography of Natural History, III, n° 4, janvier 1957, pp. 207-220.

Bénézit, VII, p. 879.



Magnifique dessin original signé de Pauline Knip, gravé dans son célèbre ouvrage consacré aux pigeons.



Élève du grand animalier spécialiste d’oiseaux Jacques Barraband, Pauline de Courcelles épouse le célèbre paysagiste hollandais Josephus Augustus Knip (1777-1847) en 1806. À partir de cette date, ses deux noms seront souvent accolés.

Pauline expose au Salon entre 1808 et 1814, obtient la médaille d’or en 1810 et un logement à la Sorbonne. Pour la manufacture de Sèvres, elle fournit également des modèles pour services en porcelaine et vases entre 1817 et 1826 (Laruelle, op. cit., p. 738).

L’impératrice Joséphine témoigna un intérêt constant pour les sciences naturelles, non seulement les fleurs et les plantes mais également les oiseaux et créa à La Malmaison l’un des plus beaux jardin botanique de France ainsi qu’une ménagerie. Elle fut proche des plus grands artistes de son époque : Barraband, et Pierre-Joseph Redouté (1759-1822). Pauline de Courcelles fut nommée Premier Peintre d’histoire naturelle de Joséphine et plus tard de Marie-Louise, impératrice des Français de 1810 à 1814.

Cette nomination, ainsi que la renommée, toujours vivace, de l'artiste, est aussi liée à son travail d'illustration d'ouvrages d'histoire naturelle, en particulier Les Pigeons. L'ouvrage parut en 15 livraisons, à partir de 1808, sous la direction du naturaliste hollandais C.J. Temminck. Le titre d'origine était Histoire Naturelle Générale des Pigeons, et le livre devait s'articuler en trois volumes in-folio, avec au total 250 planches gravées d'après les originaux de Knip.

En 1811, alors que paraît la neuvième livraison, l'artiste décide de s'approprier l'ouvrage - elle en modifie le titre, se présente comme l'autrice principale, la contribution textuelle de Themminck passe au second plan et est d'ailleurs grandement tronquée. Knip présente l'ouvrage remanié à l'impératrice Marie-Louise, qui lui confère force gratifications mais surtout le titre convoité de Premier Peintre d'Histoire Naturelle de S.M. l’Impératrice Reine-Marie-Louise.

Le présent dessin est daté janvier 1807. Peut-être fit-il partie du groupe "d'oiseaux peints sur vélin" présentés par l'artiste au Salon du 14 octobre 1808 (n°325).

Il a en tout cas été reproduit par la gravure par César Macret en tant que planche n°IV de l'ouvrage.



"Ce Colombar a la tête, le cou, toutes les parties inférieures, ainsi que le dos et les couvertures alaires, d'un beau vert-clair ; les grandes et les moyennes pennes des ailes sont noires, et ces dernières sont toutes frangées de jaune foncé ; la queue est d'un gris-foncé, à son origine, noire vers le milieu des pennes, et blanche sur le reste de sa longueur ; les deux pennes intermédiaires sont entièrement vertes, et les deux autres, qui sont adhérentes de chaque côté à celles-ci, ont de cette couleur sur leurs barbes intérieures, ce qui fait que la queue, quand elle n'est pas étalée, paroit toute verte ; les couvertures inférieures sont vertes avec les extrémités blanches ; le bec est couleur de corne, la peau nue qui en recouvre la base est rougeâtre ; les pieds sont d'un bleu-noirâtre,, et les ongles sont bruns...Le Colombar Unicolor habite l'île de Timor ; il doit aussi se trouver à Java" (C.J. Themminck, Les Pigeons, p. 28).



A magnificent original gouache and watercolour drawing of a Timor green pigeon by Pauline Knip, née de Courcelles, one of the most renowned natural history painters of her time. The drawing was engraved and used as plate no. 4 of the famous ornithological book by C.J. Themminck, Les Pigeons. Paris : chez Mme Knip et Garnery, 1811.





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