Gustave Courbet : Biographie, Œuvre artistique, les meilleures peintures de l'artiste

Gustave Courbet (né le 10 juin 1819 - décédé le 31 décembre 1877) était un artiste français du XIXe siècle, un fervent défenseur d'un naturalisme marqué, qui choquait ses contemporains par le souci du détail dans les scènes de la vie quotidienne. L'œuvre de Gustave Courbet est considérée comme la phase finale du romantisme et une transition vers le réalisme.

Gustave Courbet. Autoportrait, 1842

Gustave Courbet rejetait toute expression de la fantaisie, exigeant de ses élèves qu'ils abandonnent l'imitation et cherchent leur propre voie pour représenter la réalité. Le peintre a laissé derrière lui une vaste production artistique, certaines de ses œuvres n'étant devenues largement connues que plus de 120 ans après sa mort.

Biographie de Gustave Courbet

Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 dans la petite ville d'Ornans, à l'est de la France. Son père était impliqué dans la production de vin, mais voyait un avenir d'avocat pour son fils. Lorsque le garçon eut 12 ans, on l'envoya dans un séminaire. Le futur artiste ne voulait pas se conformer aux règles strictes, avait de mauvais résultats scolaires et n'a même pas développé une belle écriture. Cela n'a pas empêché son père de l'envoyer au Collège Royal de la ville de Besançon.

L'étude du droit a été l'occasion pour le jeune Gustave Courbet, à l'âge de 20 ans, de partir pour Paris. Là, il s'est d'abord familiarisé en détail avec la collection d'art du Louvre, réalisant de nombreuses esquisses et dessins. Les tons sombres des peintures hollandaises et espagnoles ont fait une grande impression sur le jeune homme.

Gustave Courbet. Un enterrement à Ornans, 1849-1850

Gustave Courbet s'est inscrit pour des études avec l'artiste d'origine germano-russe, Charles de Steuben. Cependant, la dominance de l'académisme a poussé le jeune homme à rejeter une éducation formelle. Influencé par les œuvres de Frans Hals et Rembrandt, il a décidé que la représentation de la réalité environnante devait être franche et sans fioritures.

Dans les années 1840, Gustave Courbet voyagea aux Pays-Bas et en Belgique. De retour à Paris, il ne fréquentait que des artistes et des écrivains du mouvement réaliste.

Gustave Courbet. Les Cribleuses de ble, 1854-1855

Lors des expositions universelles, les tableaux de Courbet étaient souvent rejetés par les jurys. En 1855, agacé par le rejet de son travail, il organisa le Pavillon du Réalisme dans lequel il présenta quarante de ses œuvres et le « Manifeste du Réalisme ». Le public n'a pas aimé, mais l'artiste a reçu des éloges d'Eugène Delacroix et de Charles Baudelaire.

Gustave Courbet méprisait sincèrement ceux qui ne partageaient pas ses vues. Il refusait de participer aux Salons de Paris, préférant organiser ses propres expositions. En 1871, le peintre soutint passionnément la Commune de Paris, assumant le rôle de commissaire à la culture. Son rêve se réalisa : il ordonna la destruction de la colonne Vendôme.

Gustave Courbet. Les baigneurs, 1853

La Commune de Paris dura moins de trois mois. Gustave Courbet se retrouva en prison et ne fut libéré que le 2 mars 1872. Les nouvelles autorités décidèrent de reconstruire la colonne aux frais de celui qui l'avait détruite. L'amende colossale pouvait être payée en versements annuels de dix mille francs.

Gustave Courbet se déclara en faillite et partit en Suisse, où il passa ses dernières années. On dit qu'il n'avait aucune mesure en rien : il buvait beaucoup, mangeait encore plus, avait des relations avec des femmes et se comportait de manière arrogante, ce qui repoussait même ses admirateurs. Il déclara qu'il ne reviendrait en France que lorsque l'amnistie serait déclarée, mais très probablement, une dette colossale le retenait.

Gustave Courbet. Le coup de vent, 1865

Le 1er janvier 1878, Gustave Courbet devait effectuer le premier paiement, mais la veille, le 31 décembre 1877, l'artiste mourut de cirrhose du foie.

Les tableaux les plus célèbres de Gustave Courbet

Les tableaux de Gustave Courbet se caractérisaient par leur audace et leur réalisme prononcé des sujets. Dans notre article, nous présentons les œuvres les plus célèbres du peintre, qui ont reçu à la fois des éloges positifs et de vives critiques :

• « Un enterrement à Ornans » (1849-1850) - a choqué les spectateurs et les critiques qui estimaient que les funérailles rurales ne méritaient pas l'échelle d'une toile : 3 mètres 15 centimètres de hauteur, 6 mètres 68 centimètres de largeur.
• « Les Baigneuses » (1853) - a provoqué une vague d'indignation. Les critiques ont critiqué le naturalisme, les corps féminins lourds et les pieds sales. L'empereur Napoléon III était particulièrement offensé et a frappé la toile avec sa canne.
• « Les Cribleuses de blé » (1854-1855) - dépeint une scène de la vie quotidienne des paysans de sa ville natale, Ornans. Gustave Courbet a utilisé ses sœurs et son fils comme modèles.
• « Le coup de vent » (1865) - est conservée au musée de la ville texane de Houston. Selon une version, la forêt de Fontainebleau a servi d'inspiration pour l'œuvre. Le tableau est également connu sous le nom de « L'Approche de la tempête ».
• « Pommes et grenades » (1871) - a été peint lors de son emprisonnement sous l'accusation de participation à la Commune de Paris. Le peintre a pu emmener son chevalet, ce qui lui a permis de créer plusieurs natures mortes de contenu similaire. Personne de son entourage n'a voulu poser pour lui.

Gustave CourbetPommes et grenades, 1871

Gustave Courbet est devenu l'un des fondateurs du réalisme en peinture, cherchant à représenter la vie telle qu'elle est. Sur le site Very Important Lot, vous pouvez en savoir plus sur le développement de la direction réaliste en peinture. Pour les amateurs d'art, il existe la possibilité de participer à des ventes aux enchères et d'acquérir des tableaux, des dessins et des sculptures de maîtres renommés à un coût raisonnable, enrichissant leur collection d'œuvres de talentueux artistes contemporains.